Edward Burvelle Elève de 5ème année Préfet de Gryffondor
Nombre de messages : 13 Age : 35 Humeur : Hahaha, elle change autant que la météo parisienne ! Date d'inscription : 02/07/2008
| Sujet: Edward Burvelle Ven 4 Juil - 23:12 | |
| Nom de l'élève : Burvelle Prénom de l'élève : Edward Naissance : 22 Mars 1964 Age (Joueur) : 19 Comment avez-vous connu le forum ? Devine. But/désirs (facultatif) : Préfet de Gryffondor.
Edward se tournait et se retournait sur le cuir lustré et confortable des sièges de la voiture. Un profond soupir s'échappa de ses lèvres, qu'il réprima néanmoins vite en laissant place à un sourire des plus fiers. Edward ne craignait pas le retour à l'école, il était sincèrement heureux à l'idée de passer une nouvelle année à Poudlard, dans un rôle qu'il entendait bien mener à terme. Des amis de son père au Ministère avaient fait entendre à celui-ci que son bon fils risquait fort de se voir proposer le poste de préfet de Maison, Maison dont il défendait fièrement les couleurs depuis le début de sa scolarité dans l'école des sorciers. Le BUSE approchait également. Edward se demanda distraitement s'il saurait faire face aux trois défis qu'on lui proposait : son poste de préfet, l'obtention du BUSE et également le soutien à toutes les entreprises de ses amis. Faire resplendir ses couleurs, servir cette cause, c'était sa vraie motivation. L'un des coins de ses lèvres se leva légèrement lorsqu'il se dit que si en plus il pouvait profiter des retombées de cette gloire, cela ne serait pas si mal.
Le jeune homme était d'une taille assez impressionante, atteignant le mètre 70, d'une carrure respectable qu'il entretenait avec force sport. Quant à son visage, il semblait qu'on l'avait façonné dans la fierté - mais pas l'arrogance. En effet, ses traits étaient souvent, si ce n'étaient d'une joie sans faille, paisibles et ouverts, et ses yeux bleus ne se posaient jamais sur ses camarades avec mépris, même s'ils n'étaient pas toujours un signe de soutien non plus. Edward était enclin au sourire facile et sa voix s'accordait avec le reste : l'adolescent parlait d'un ton courtois et altier, d'une voix aux teintes à la fois graves et aristocrates. Ses courts cheveux d'un noir de jais étaient impeccablement coiffés, à se demander même s'ils n'étaient pas ainsi naturellement.
Le cocher fit perdre de l'altitude à la voiture : l'agréable sensation de vol que cela occasionnait était une chose qu'adorait Edward, et c'était en partie pour cela qu'il aimait tant les balais volants. Même s'il ne pratiquait pas assidument le quiditch, y préférant tout ce qui était gestion de l'équipe, commandement etc. Dans la large cabine de la voiture, le père d'Edward se tenait droit en face de son fils. Comme son fils, il était impeccablement vêtu : chapeau haut de forme, ample manteau noir, chaussures cirés, le tout de marque excellente évidemment. Son fils portant quant à lui une nouvelle robe, neuve et de bonne marque également. Même s'il aimait le luxe, Edward pensait que changer aussi fréquemment qu'il le faisait de robe ne servait à rien. Mais c'était son père qui l'obligeait. Et son fils lui rétorquait à chaque fois que ce n'était pas ainsi que l'on aiderait la cause de Lord Voldemort.
Car en effet, aussi surprenant que cela pût être, l'adolescent était voué et avait depuis longtemps prêté allégeance à Lord Voldemort. Et pourtant, il était loin d'être de la même nature et du même tempérament que la plupart des mangemorts. Cela avait profondément surpris son père, un ancien Serpentard, lorsqu'il l'avait appris. Il avait pensé que c'était une blague, du moins au début, que son fils ressemblait simplement plus à sa mère qu'à son père : son fils possédait un caractère qui était bien loin du sien... Effectivement l'adolescent présentait des traits de caractère qui n'allaient pas fondamentalement à l'encontre de son admiration pour le Seigneur Noir. Prenons l'exemple des Moldus. Bien entendu il les considérait comme des inférieurs, mais ne les détestait pas nécessairement. Les sentiments qu'il éprouvait à leur égard était un peu comme ceux d'un maître pour son chien. Le maître était supérieur à son animal, et pour que celui-ci soit correcte, il lui fallait forcément un maître. Ce même maître aimait son chien, mais n'hésitait pas à utiliser la manière forte pour le dresser ou le punir lorsque l'animal le méritait. Et c'était comme cela qu'il fallait procéder avec les moldus. Pour leur bien, ils devaient se soumettre à Lord Voldemort, c'était ce dont était convaincu Edward.
Contrairement à nombre de ses compères mangemorts, le garçon ne pensait pas qu'utiliser la ruse et la trahison uniquement était la meilleure solution. Ainsi, même s'il comprenait la nécessité du secret, il n'hésitait pas à bien faire comprendre que le système mis en place par les sorciers et le Ministère ne lui convenait pas, et qu'un pouvoir fort et élitiste qu'incarnait Lord Voldemort était préférable pour tous. Il défendait ses convictions lorsqu'on l'insultait, affrontant ses adversaires en défi sur le pré, triomphant souvent sans pour autant humilier les vaincus : il aimait la gloire, mais adorait également qu'on dise de lui qu'il était grand et honorable, pour sa clémence. Ce caractère s'exprimait également lors de sa scolarité entière : il défendait fièrement les couleurs de sa Maison, faisant tout son possible pour faire gagner celle-ci lors des nombreuses épreuves qui l'opposait aux autres Maisons. Et il ne le faisait pas spécialement pour lui-même, mais pour que la gloire rayonnât sur tous. S'il se rendait effectivement compte qu'il n'était pas le meilleur durant une épreuve, il laissait sans hésiter sa place à un autre, accompagné d'un encouragement bravache et d'une grande tape sur l'épaule. Néanmoins, le garçon ne s'était jamais demandé comment il aurait réagi s'il n'était pas reconnu comme le champion de la Maison...
" - On arrive. Tu es prêt ? demanda l'aristocrate à son fils. - Plus que jamais père. Le BUSE sera mien et la Coupe des Quatre Maisons à la notre. - Non, à toi mon fils, à toi. Le jeune homme soupira. - Père, quand comprendrez vous donc que nous ne pouvons faire autrement que nous serrer les coudes pour faire triompher le Grand Seigneur ? Certes, ceux de ma Maison ne partagent pas les mêmes convictions que nous, ou rarement, mais je pense que si je les raisonne un peu, nous pourrons faire d'eux de vrais sorciers, tout à fait corrects. - Si tu le dis mon fils, si tu le dis. Tant qu'il n'y a pas de sang de bourbe. "
Il avait dit cela d'un ton acerbe, qui ne demandait pas de réponse. Le carosse s'arrêta alors, et Edward regarda par la fenêtre. Il voyait la mer, sentait les douces fragrances mêlant les odeurs du sable, du sel et des algues, entendait les mouettes et le vent souffler... Dire que lorsqu'il ouvrirait la porte, il se retrouverait devant la gare King's Cross bondée de monde et de bruit sans finesse... Quel sort sublime, digne d'un vrai sorcier, que son père était !
" - Je ne t'accompagne pas, on m'attend au Ministère. lui dit précipitamment son géniteur. - Bien père. Au revoir, j'espère recevoir de nombreuses lettres de votre part. - Ne t'en fais pas.
Le jeune sorcier allait sortir lorsque son père le retint par le bras et lui murmura avec ferveur : - Pour Lord Voldemort mon fils. - Pour Lord Voldemort. lui répondit Edward avec entrain. Et il s'en alla.
Dernière édition par Edward Burvelle le Mar 8 Juil - 1:13, édité 2 fois | |
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Nombre de messages : 97 Age : 34 Date d'inscription : 17/10/2007
| Sujet: Re: Edward Burvelle Mar 8 Juil - 0:46 | |
| Bon, je t'envoie à ... GRYFFONDOR !Quelle surprise, hein ? | |
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