Ezer Donahue [Élève de Serdaigle]

Famille :
Père : Aaron West, renommé Donahue pour éviter d’être retracé – 45 ans – Archéologue Sorcier
Le patriarche de la famille West est un homme de 45 ans aux cheveux bruns-roux s’habillant encore avec des vêtements à la Indiana Jones. C’est un homme d’une patience hors du commun, en raison à la fois de son métier, mais également du comportement bagarreur et entêté de ses deux fils. C’est un homme plutôt grand, aux yeux bleu, élément génétiquement transmis à sa progéniture. Outre sa légendaire patience, c’est un homme qui remplit parfaitement son rôle de père; il assiste à toutes les rencontres sportives ou intellectuelles de ses enfants, bien qu’il ait évidemment un faible pour ses deux garçons. Il n‘a cependant jamais négligé sa fille qu’il qualifie parfois de « son véritable enfant » en raison de l’attitude calme et passive qui la caractérise. Aaron s’entend très bien avec ses fils bien qu’il les trouve un peu trop turbulent, et surtout le plus jeune, Ryan qui ne semble jamais avoir besoin d’une pause; ce qui tape parfois sur les nerfs de son père qui s’enferme derechef dans son bureau pour profiter d’un moment de silence pour se calmer. Il sait cependant qu’il a une assez grande influence sur le jeunot puisque ce dernier a insisté, il y a quelques années, pour avoir lui aussi un bandeau au front et qu’il joue aux aventuriers depuis qu’il a appris que son père partait souvent en voyage avant leurs naissances. Aaron fait donc, en quelque sorte, office de héro auprès de son plus jeune garçon, et fait ainsi très attention à ses gestes et paroles en espérant que cela puisse avoir une influence sur le caractère un peu trop hyperactif de sa progéniture. Il est important de préciser que cet archéologue est le sorcier de la famille, il a décidé il y a longtemps de faire des recherches sur les origines primitives des sorciers et de s’intéresser aux graffitis de la préhistoire. Il a cependant fallu, pour pouvoir cacher certains aspects du patrimoine aux moldus, qu’il se fonde dans ce monde sans magie ce qui lui a valut sa rencontre avec une moldu magnifique qu’il a décidé d’épouser malgré ce qu’il représenterait maintenant aux yeux du Lord noir et du danger qu’il ferait courir à sa future famille.

Mère : Kristina Edwards – 43 ans – Professeure d’Anthropologie à l’Université
La mère de ces trois enfants est une grande femme, à la silhouette élancée, aux cheveux blonds et aux yeux bleus océan. Étant donné son emploi de professeure et chercheure en anthropologie, il ne lui est pas toujours permis de prendre des vacances pour passer du temps avec ses enfants. En effet, un professeur à l’Université a, pour devoir de vacances, de monter et faire avancer plusieurs projets. Elle pourrait, bien entendu, payé un étudiant au doctorat pour donner les cours à sa place et ainsi faire avancer ses recherches durant l’année scolaire, mais comme il s’agit de la partie qu’elle préfère le plus dans son emploi, elle n’a jamais pu se résigner à déléguer cette tache. Cependant, maintenant qu’elle est l’une des plus anciennes enseignantes de l’Université, elle bénéficie de quelques avantages qui lui permettent de passer plus de temps avec ses enfants adorés. C’est une femme qui, bien qu’elle soit assez sévère en matière de correction des travaux de ses élèves, est très maternelle et compréhensive envers ses enfants. Elle encourage leurs rêves, aussi farfelus qu’ils soient, car elle a pour pensée que ces rêves peuvent se transformer en but et dicter le parcours de vie du rêveur. Kristina est tout ce qu’il y a de moldu, bien que certains couples sorciers de leur connaissance croient qu’elle a dû avoir au moins un ancêtre sorcier pour que tous ses enfants aient hérité du don pour la magie. Cette mère de famille a développé un lien plus étroit avec sa fille puisque celle-ci s’est souvent enfermée dans le bureau de sa mère, avec cette dernière, pour pouvoir être en paix et fuir ses frères trop turbulents. Kristina a cependant une bonne relation avec son plus vieux qu’elle tente de convaincre d’agir comme un garçon de 17 ans et de montrer l’exemple à son plus jeune frère qui semble pourtant irrécupérable en matière de silence.

Grand Frère : Matthew Donahue – 17 ans – Étudiant à Poudlard [Septième Année - Gryffondor]
Matthew est ce qu’on pourrait appeler un visage à deux faces. Il se montre très gentil avec les plus jeunes, les plus vieux et sa petite amie, mais son petit frère et sa petite soeur le qualifieraient d’être insupportable! Sans se détester, les deux garçons se chamaillent souvent tout les deux, et souvent c’est pour des broutilles ou bien parce que ça fait trop longtemps -30 minutes- qu’ils ne se sont pas taquinés ou chamaillés. Mine de rien, les deux frères tiennent l’un à l’autre et ne s’arrangerait pas pour se blesser gravement dans leurs bagarres. Enfin, pour en revenir à Matthew, s’est un garçon intelligent qui se consacre autant à ses amis, sa petite amie et à ses études. Il a été placé à Gryffondor pour sa témérité –car il a souvent le don d’exaspérer les Serpentards par ses jeux de mots complètement ridicules ainsi que celui de ne pas être au bon endroit ou bon moment, selon lui-, son courage et… parce qu’il le voulait. Ce garçon maintenant majeur rêve de devenir aurore comme… personne, en fait il n’a pas vraiment de héro à part lui-même. Dans sa famille, on le qualifie d’égocentrique, mais il pense plus aux autres qu’à lui-même, à vrai dire, il déteste simplement montrer qu’il s’intéresse aux autres pour la simple et bonne raison que ça donnerait trop de matière à rire de la part de ses naturels ennemis de Serpentard. Allez chercher pourquoi il les déteste –quoique le mot le plus juste serait qu’il les trouve marrants-, mais c’est probablement parce qu’il avait besoin d’avoir quelqu’un qu’il pourrait tourner en ridicule. Matthews est un garçon plutôt simple, il ne faut pas se creuser la tête longtemps avant de comprendre pourquoi il pose telle ou telle action. Et si vous lui demandez pourquoi il a fait ça, il vous dira soit; parce que… ou la raison plus précisément. À noter qu’il ne se mêle jamais des histoires de sa sœur, de peur de s’en attirer les foudres.

Petit Frère : Jeffrey Donahue – 10 ans – Étudiant à Poudlard [Première Année – Maison au choix]
Jeff est la réplique miniature, du moins physiquement, du patriarche de la famille. Il possède les mêmes cheveux bruns-roux et yeux bleu vif. Il a toutefois des signes distinctifs dont la constitution potelée des enfants puisqu’il a encore 10 ans, ce qui le relègue au clan des bambins selon son aîné. Ce pourquoi il a maintenant intégré la fabuleuse école de sorcellerie est qu’il a sauté une classe lors de sa précédente scolarité et que ses parents ne tiennent pas à le garder une année complète auprès d’eux afin qu’il puisse entrer à l’école avec, en poche, le même âge que les autres élèves. Ils n’y survivraient pas… Oui car Jeffrey est un garçon qui remplirait surement tout les critères diagnostiques du Trouble Déficitaire de l’Attention avec Hyperactivité si seulement il avait un déficit d’attention… En fait, la seule partie de ce trouble qui lui correspond est l’hyperactivité, et pour ne pas le catégoriser tout de suite, nous dirons simplement qu’il est plein d’énergie. Nous oublierons de préciser qu’il a absolument besoin de faire une bataille de polochon, de traverser la maison tout entière en courant avant de trouver le sommeil, car, s’il ne se produit pas ainsi en spectacle, il lui reste trop d’énergie et ne peut trouver le sommeil. Jeff est un véritable petit taureau qui fonce tête baissé sans prendre garde aux conséquences de ses actes, il ne semble jamais regretter une action non plus… Il adore tester de nouvelles choses et calquera souvent son comportement sur les étrangetés de ses camarades pour « expérimenter ».

Une jeune fille venait d’effectuer le passage de l’enfance à la préadolescence; elle avait eu ses 11 ans quelques jours plus tôt. Seulement deux jours en fait, car nous étions le 18 Janvier, un samedi 18 Janvier. Et comme elle allait à l’école durant la semaine, ses parents lui avaient suggéré de planifier son anniversaire pour cette journée. Celle-ci. Celle qu’elle passait présentement seule, assise derrière un bureau de chêne. Un bureau parfaitement rangé, sur lequel aucun crayon n’avait le droit de rouler, car ils étaient immédiatement repoussé vers le tiroir où elle les rangeait. Malgré le soleil qui brillait à l’extérieur, faisant scintiller les flocons d’eau glacée, l’adolescente avait tiré les rideaux, effectuant ainsi une coupure avec le monde, mais surtout, avec ses deux imbéciles de frères qui se chamaillaient dans la cours. Sa chambre donnait directement sur cette dernière, et malgré la barrière de tissu, elle les entendait toujours; Jeffrey se plaignant que Matthews avait triché et bla bla bla. Poussant un énième soupir, Ezer se replongea dans son livre; un ouvrage sur les différentes créatures du monde sorcier. Elle relisait une seconde fois le dernier paragraphe sur les Serpencendres lorsqu’elle entendit un cri à l’extérieur puis… plus rien. Figée sur place, tremblant de peur, les pensées de la fillette s’affairèrent à élaborer les pires scénarios possibles. Son père lui avait confié deux jours plus tôt, la qualifiant d’ « assez vieille pour comprendre », que leurs vies étaient constamment en danger; ceci dû à un mage noir dont son père ne pouvait prononcer le nom.

Le cri entendu n’avait ressemblé en rien aux cris habituels de ses frères. Et puis le silence qui avait suivi… S’était très inquiétant. Mais comme elle n’avait pas le courage de son aîné, elle restait assise là, tournant dos à la porte. Attendant que les bruits de bas dans le couloir s’arrêtent devant sa porte. Que l’inconnu tourne la poignée et qu’il entre…

- « Zeeeeeeeeeeeeeeezzzzzzzzzzzzzzeeeeeeeeeeeeeeeerrrrrrrrrrrrrrrrrr!!! Elle est arrivée! Elle est arrivée pour TOI!!! Regardeeeeeeeeeeeeeee!!! »

L’inconnu était en fait très connu. Et il hérita, pour son intrusion, mais également pour les flaques d’eau qu’il créait dans la chambre, d’une bonne claque derrière la tête. Le gamin n’avait pas pris la peine de retirer ses bottes en entrant dans la maisonnée, et visiblement il avait couru dans le corridor pour échapper à Matthews qui avait tenté, tant bien que mal, de le rattraper pour les lui retirer de force. Bref, ses deux imbéciles de frères se retrouvèrent dans la pièce qui leur avait été interdite depuis 2 ans. Et le plus jeune, toujours facilement déconcentré, se désintéressa maintenant de sa sœur et de la raison qui l’avait poussé à se précipiter dans sa chambre pour s’intéresser à la bibliothèque personnelle de la jeune fille. Il n’eut malheureusement pas le temps de voir grand chose puisque Matthews le rattrapa par le collet. Ezer, de son côté, se remettait rapidement de ses émotions.

- « Idiots! Vous m’avez foutu la frousse! Je pensais que vous étiez mort et que… qu’IL était venu. »

- « Ben voyons! Voir qu’il aurait fait autant de bruits! »

- « Ouin! Tsé! Voir! »

Répétition inutile, mais Jeffrey aimait répéter. Et puis, il aimait également beaucoup faire frustrer son grand frère. Ce dernier avait pris la malheureusement habitude de dire un « Ben voyons » ou un « Voir que » à chaque début de phrase, et Jeff s’en donnait à cœur joie depuis. Même s’il était déjà à la merci de son aîné, il avait toujours le culot d’ajouter un commentaire de plus. Avec cette attitude il ne survivrait certainement pas à un croisement de chemin avec Vous-Savez-Qui; il serait foudroyé sur-le-champ. Bien que le sujet ne soit pas particulièrement rigolo, Ezer esquissa un sourire; son frère était un sacré numéro. Mais il avait enfreint une de ses règles, et il connaitrait un sort pire que la mort s’il ne se décidait pas vite à lui dire pourquoi il avait bousillé son plancher de bois franc!

- « Alors…? »

- « Alors… Quoi? » Le petit garçon fit mine de ne pas comprendre ce qu’elle lui reprochait du regard. Comme s’il était dans son salon entrain de regarder paisiblement la télévision. Chose plutôt rare. Puis, une lumière sembla finalement s’allumer à l’intérieur de ses parois crâniennes. « Oh! Ah! C’est parce que la chouette m’a fait peur. Et puis là j’ai vu ÇA!! ÇA!! T’sé! ÇA! »

Il agitait un bout de parchemin replié devant le visage d’Ezer, qui semblait exaspérée par l’attitude de son cadet. Elle lui arrache le bout de parchemin des mains et, sans grand empressement, elle ouvrit l’enveloppe pour parcourir rapidement la lettre du regard. Ah, c’était que ça… Jugeant l’intrusion terminée, elle adressa un bref regard à Matthews avant de se replonger dans sa lecture. Et pendant que le plus jeune protestait, comme quoi Zezer n’était pas reconnaissante, qu’elle les négligeait, et bla bla bla, Matthews le traîna hors de la pièce. Il ne revint qu’une demi-heure plus tard, le manteau retiré, pour lui jeter une serviette.

- « Tu essuieras ton plancher puisque tu veux surement pas que j’oblige Jeff à le lécher. »