Besoin de solitude (ou pas) pour comprendre... [libre]

[hj] libre, mais pas Sayannel! (on en fait un situé après dans le temps, t'inquiète, pis faut déjà que tu te fasse répartir!! XD )
Libre, mais quelqu'un de pas trop méchant.... hein?!
Pis.... OH c'te classe, j'inaugure la volière!!
Et enfin, désolée si le post n'est pas très génial (je sais que ça ne se dit pas mais bon^^), mais je n'avais pas beaucoup de temps! valà [hj]

Deuxième jour à Poudlard, deuxième jour déjà que Lizzie était inquiète et perdue. En effet, le soir de sa répartition, elle avait été appelée sous un nom qui lui était inconnu, et depuis, sa directrice de maison, le professeur McGonagal l'avait convoquée dans son bureau pour lui expliquer...certaines choses. Et quelles choses!
La vénérable femme lui avait indiqué qu'elle avait été adoptée par la famille Folks, et que par consquent, ceux qu'elle croyait être ses frères et soeurs ne l'étaient pas biologiquement. Ce fut un choc terrible pour la fillette, qui eut beaucoup de mal à accuser le coup et n'y arriva pas d'ailleurs. Le soir dans son lit, elle ne put s'empêcher de pleurer, se demandant si le fait de savoir qu'elle n'était pas la fille de Pernelle et Ralph allait changer quelque chose entre eux, si les jumeaux l'aimeraient autant qu'avant, si.... elle ne dormit pas cette nuit là. Et puis, c'était sans compter les questions qu'elle se posait à propos de son autre famille, ceux dont le sang coulait dans ses veines...comment ils étaient, ce qu'ils faisaient, si ils étaient morts...ou vivants. Une partie de son coeur suppliait qu'ils soient quelque part sur terre, sains et saufs, mais d'un autre côté, si c'était le cas, celà impliquait peut être des changements dans sa vie, qu'elle n'était pas certaine de désirer.
Si elle avait correctement écouté les paroles de sa directrice de maison, elle saurait au moins ce qu'il en était, mais trop perturbée, elle avait laché le fil de la conversation, et sans une regard pour son "vrai" frère, elle était sortie du bureau.

Toute la journée elle avait fuit ses soeurs adoptives, n'ayant pas spécialement envie de savoir ce qu'elles avaient à lui dire, tout comme Sayannel, qui le pauvre n'y était pour rien. La rouge et or voulait être seule, afin de pouvoir faire le tri dans sa tête de tous les nouveaux sentiments contradictoires qui s'y entrechoquaient. Et puis, Lizzie avait reçu une lettre ce matin-là, venant de ceux qu'elle avait toujours appelés "papa" et "maman". Une lettre lui expliquant entre autre pourquoi elle n'avait jamais rien su de ses origines. Et cette lettre, la voici en exclusivité pour vous!

Citation :

Lizzie chérie:

Fauve nous a envoyé un hibou dès le banquet de fin d'année terminé, nous expliquant ce qui s'y était passé, et je crois que nous te devons une petite explication. Ton père et moi regrettons beaucoup de ne pouvoir te dire tout cela de vive voix, mais malheureusement, nous ne pouvons nous rendre à Poudlard pour te l'expliquer.
Nous te demandons, s'il te plait de lire cette lettre jusqu'à la fin, et de ne pas nous juger pour ce que nous avons fait ou n'avons pas fait, nous avons agit selon ce que nous croyons être le mieux pour toi.
Un an et quelques mois après la naissance de Mava, j'ai entendu parler d'une enfant abandonnée, et recueillie provisoirement à Sainte Mangouste, en attendant de lui trouver un foyer. En te voyant, je n'ai pu me résoudre à te laisser seule, et j'en ai parlé à ton père. Nous somme tombés d'accord et t'avons adoptée. Fauve et Mava savent donc que tu n'es pas notre fille biologique, mais cependant, nous leur avons toujours interdit de t'en parler. Nous avions peur que tu te sentes différente, rejetée ou moins aimée que les autre, ce qui n'est pas vrai. Nous t'aimons autant que tes quatre frères et soeurs, sois-en certaine. Suite à la réception du courrier de ta soeur, nous avon été obligé d'en parler à Zacharie et Numa. Ils auront d'ailleurs quelques mots à te dire à ce sujet.
Nous ne savons rien de ceux quiton mise au monde, bien qu'ayant tenté des recherches, et nous espérons que tu comprendras nos motivations et notre choix de ne rien te révéler. Nous aurions préféré que tu l'apprennes de nous plutôt que par des "étrangers", et voulions te le dire, mais peut être pas si vite. Saches que nous t'aimons et t'aimerons toujours de tout notre coeur.
Nous attendons ta réponse.
Papa et Maman.

Ps: Nous ont taime pareillle Wizz!
Myrtille et César.

La lettre dans une des poches de sa robe de sorcière, Wizz monta péniblement les marches menant à la volière. Naturelement, elle ne leur en voulait pas, et elle les aimait tout autant que s'ils étaient sa famille biologique: c'étaient eux qui l'avaient élevée, eux dont elle avait partagé chaque jour de ses onze ans, et elle allait le leur dire.
N'ayant pas de hibou ni de chouette à elle, il lui suffirait d'en enprunter un au château. Ils n'avaient pas dû travailler beaucoup pendant les vacances, aussi serait-ils contents d'avoir enfin de quoi se dégourdir les ailes. Lorsqu'elle poussa la lourde porte de bois, des plume slui passèrent à quelques centimètres à peine du bout du nez. Un peu surprise, elle resta un instant immobile, avant d'entrer vraiment et de refermer soigneusement la porte derrière elle.
La volière était vide, n'ayant pour habitants que quelques emplumés de fort joyeuse humeur si l'on en croyait leurs gais hululements. La petite lionne sourit et se dirigea vers un pupitre ou elle s'installa pour la rédaction de sa réponse. Elle sortit une jolie plume rouge, que lui avaient offert Zac' et Numa. Posant un parchemin devant elle, Lizzie se mit à mordiller le bout de sa plume, tâchant d'ordonner correctement ses pensées pour pouvoir les retranscrire sur le papier.

Aussi n'entendit-elle pas la porte s'ouvrir de nouveau...

- Connor où tu vas, vieux ? Demanda Chris alors que le Serdaigle se levait.

Depuis leur deuxième année, alors qu'ils cherchaient un moyen de se voir ailleurs qu'à la biliothèque ou le parc, Connor et ses amis 'squattaient' une vieille salle de classe abandonnée du cinquième étage où ils pouvaient se réunir sans contraintes. Au fil des ans, ils l'avaient aménagé et en avaient fait une pièce plus que convenable, confortable et chaleureuse, en partie grâce aux dons de Kitty en métamorphoses.

Le brun rangea ses affaires et porta son attention sur son meilleur ami:

- Eilis m'a donnée une lettre pour ma mère -elle avait peur d'aller à la volière toute seule- ajouta-t-il en levant les yeux au ciel, amusé, je lui ai promit que je l'enverrai pour elle ce soir.

- Qu'il est mignon... le taquina Kitty.

Il ne répondit pas, prenant un air faussement digne et se redressa:

- Je pense pas repasser après... on se verra demain...

- Tu vas te coucher tout de suite ? S'étonna West. C'est même pas encore le couvre-feu ! Je sais que tu envisages serieusement d'être préfet l'année prochaine mais là...

Connor balaya la remarque de son ami d'un geste de la main et secoua la tête, mal à l'aise. Il ne savait pas mentir, autant dire la vérité:

- Non... mais... j'ai aussi une lettre à écrire et... ça risque de prendre du temps...

Son regard croisa celui de Chris qui ne souriait plus et le regardait fixement, comme s'il cherchait à lire en lui:

- Je croyais que tu voulais pas lui répondre...

- Oui, moi aussi... et bien... j'ai changé d'avis... enfin... je crois... Peu importe, bonne nuit les mecs. Mesdemoiselles, ajouta-t-il avec un sourire forcé.

Puis il mit son sac sur son épaule et quitta la salle désaffectée. Il se rendit immédiatement à la volière, l'esprit préoccupé. Le lendemain de la répartition, pour la seconde fois en 9 ans, son père avait prit contact avec lui. Il lui avait envoyé une lettre disant qu'il souhaitait reprendre contact.

Mais Connor était contre. Dans un premier temps, il avait décidé de l'ignorer, mais la rancoeur et la colère qui l'habitaient lorsqu'il pensait à celui qui les avait abandonnés étaient plus fort que tout.

Il fallait qu'il lui dise... qu'il lui explique le dégout qu'il éprouvait... et qu'il comprenne qu'il était hors de question qu'il revoit jamais son fils...

Connor était un garçon gentil et sérieux qui se mettait très rarement en colère. Rien ne l'avait jamais mit dans une telle rage en quatorze ans... le seul moyen d'aller mieux et de ne pas penser constamment à cette lettre était d'y répondre... il ne voyait pas d'autres solutions....

Connor poussa la porte de la volière et s'arrêta brusquement. Quelqu'un était déjà là... une petite fille au blason rouge et or, sûrement une première année, mutilait sa plume, visiblement en pleine concentration.

- Bonsoir, dit-il plus par politesse qu'autre chose. Désolé de te déranger, je ne pensais pas trouver quelqu'un ici à cette heure...
La petite blondinette ne semblait pas très en forme. Il n'était pas le seul a avoir des problèmes visiblement. Voulant finir au plus vite, ce pour quoi il était là, il s'approcha d'un hibou et envoyé la lettre de sa soeur, accompagnée d'un petit mot de sa main.

- Alannah Hyde, elle ne sera pas rentrée, tu n'as qu'à laisser la lettre sur le paillasson. Dit-il au petit hibou enthousiaste.

Celui-ci s'envola et Connor se dirigea vers la table où la blondinette écrivait.

- Je peux ? Demanda-t-il.

Autant se débarasser rapidement de cette corvée. Répondre à son père...

Enfin, cette année, Luna avait put arriver au château en calèche. Pendant tout le voyage, elle n'avait pas quitté des yeux les Sombrals que son père lui avait raconté en détails au cours des vacances. Elle n'ignorait pas pour la plupart des élèves, elle semblait admirer le vide, ce qui devait ajouter à sa réputation de loufoque. La jeune serdaigle s'en moqua. Pourquoi raté une si rare occasion par soucis du regard des autres ? Ginny demanda par curiosité ou politesse des détails sur ce qu'elle voyait, ce que Luna fit avec joie.
Maintenant que le premier jour de la rentrée était derrière elle, Luna avait rédigé pour son père un compte rendu de ses impressions au sujet des mystérieuses créatures.
Parchemin rempli à la main, elle marcha à son rythme vers la volière. Si elle fut surprise de voir d'autres personnes, elle n'en montra rien.

"Salut." Dit-elle de sa voix chantonnant. Aussitôt, voyant qu'ils étaient occupés, elle alla vers un perchoir pour enrouler le parchemin à la patte d'un hibou.

"Xenophilius Lovegood, rédaction du chicaneur." Expliqua-t-elle au hibou qui s'envola immédiatement après avoir reçu ses directives.

Elle était fière de son père ainsi que du journal qu'il rédigeait.
Luna suivit du regard le hibou. En regardant vers l'extérieur, elle réalisa quelque chose. Une question qui lui avait tiraillé l'esprit mais qu'elle n'avait pu formuler. Elle l'exprima à voix haute car elle était ainsi. Elle n'attendait pas spécialement de réponse.

"Je me demande où vont les Sombrals après avoir conduit les étudiants des autres années ?" Une grande curiosité et un désir de savoir la réponse étaient perceptible dans sa voix.

Peut-être que l'idée de rendre visite aux créatures ailées germait déjà dans son esprit.

Lizzie n’entendit pas la porte s’ouvrir sur un jeune homme appartenant à la noble maison des aigles. Aussi sursauta-t-elle lorsque ce dernier lui adressa la parole. Elle fit un petit bond sur le petit banc sur lequel elle s’était installée, manquant par la même occasion de renverser son encre noire sur ses parchemins étalés sur la table. Sa réaction était vraiment stupide, mais le garçon lui avait vraiment, mais alors vraiment fait peur. C’est tout juste si elle ne poussa pas un soupir de soulagement en voyant un élève à l’apparence inoffensive.

_ Oh .. euh Bonsoir…tu… ne me déranges pas du tout. C’est juste que je ne t’avais pas entend entrer… du coup, j’ai eu un peu peur…

Pour se rattraper, elle lui lança un vague sourire, histoire de lui montrer qu’elle ne lui en voulait pas, mais bien plutôt qu’elle regrettait sa stupidité. Pendant ce temps, le garçon qui à vue de nez devait avoir l’âge de Fauve, sa sœur, ou du moins celle qu’elle avait toujours considéré comme sa sœur et l’exemple de la famille, la fille parfaite qui réussit tout ce qu’elle entreprend. A en juger l’écusson qui flottait sur la poitrine du jeune homme, il était lui aussi à Serdaigle. L’idée qu’il connaissait très certainement ses deux aînées s’imposa dans l’esprit de Wizz. Il était normal de connaître au moins de nom les étudiants de sa maison, et de son année.

_ Oui bien sûr assied-toi.
Au fait je m’appelle Wizz, enfin euh Lizzie, mais tout le monde m’appèle Wizz ! Tu dois sûrement connaître mes sœurs, Fauve et Mava qui sont à Serdaigle, en quatrième et deuxième année.

Ses sœurs… oui, ses sœurs, elle préférait les considérer ainsi plutôt que de se dire qu’elle avait passé sa vie chez des étrangers, des personnes qui n’étaient pas ses parents, ni ses frères et sœurs biologiques…
L’entrée d’une nouvelle jeune fille dans la volière empêcha Lizzie de chercher de nouveau une réponse à la question qu’elle se posait depuis qu’elle savait : comment était-ce possible ! La nouvelle venue était plutôt jolie, blonde aux yeux bleus, mais portant d’étranges boucles d’oreilles. A la vue de sa cravate bleue, Lizzie se dit qu’elle était elle aussi à Serdaigle ! Comme si la volière était le rendez-vous de début d’année de ces élèves studieux. La jeune fille confia sa missive à un facteur ailé, et lui indiqua une drôle d’adresse que Lizzie ne put s’empêcher de relever. Curieuse, elle parla avant de réfléchir.

_ Le Chicaneur ? Moi j’aime beaucoup ce journal ! Mes sœurs trouvent qu’il raconte n’importe quoi, mais moi j’aime bien le lire. C’est pour un abonnement ?

Tout cela ne la regardait absolument pas, mais que voulez-vous ?! Il était un peu tard pour revenir en arrière et sa question était posée alors…
Avant de répondre aux questions indiscrètes de la petite rouge et or, la jolie blonde aborda un sujet totalement étrange, demandant ou allaient les bestioles qui tiraient les diligences le jour de la rentrée. Lizzie haussa les sourcils. Le jour de son arrivée, le seule chose qu’elle avait vu, c’était une barque : celle dans laquelle elle avait fait le trajet de la gare au château, et rien d’autre. Aussi, se demandait-elle de quoi elle parlait.

_ C’est quoi un sombral ?